Par Orélia Owl
Le jour J approche, les semaines d’aménorrhées défilent, vos angoisses s’intensifient, la tension est palpable. Tout le monde le dit, l’accouchement… ça fait mal ! Mais vous, vous vous sentez incapable de gérer la douleur des contractions. Rien que d’y penser, vous sentez vos mains moites et votre cœur s’accélérer… Stop ! Détendez-vous, installez-vous confortablement, on vous parle de l’appréhension et la gestion de la douleur, et l’on vous rassure sur le jour J.
Les contractions pendant le travail, ça fait vraiment mal ?
On ne va pas se mentir, oui les contractions sont parfois intenses. Mais savez-vous que notre corps est armé pour gérer ça comme un vrai champion ?
Les 3 Supers pouvoirs du corps humain :
Tout d’abord, vous allez recevoir un énorme coup de pouce des hormones. Elles ont la capacité d’agir sur notre état physique, mais aussi sur psychologique.
Le costume du super héros : l’ocytocine
Une glande située dans le cerveau appelée hypophyse va produire l’ocytocine. Cette hormone créée en très forte quantité pendant le travail, va déclencher les contractions. Les contractions sont nécessaires puisque ce sont elles qui vont permettre à bébé de descendre. Surnommée hormone du plaisir, l’ocytocine a également un autre pouvoir caché, lorsqu’elle est présente en quantité élevée, elle installe en vous un sentiment d’euphorie. Cet état de gaieté et d’excitation vous aide à gérer le travail. Le pic est atteint lors des dernières contractions et de la délivrance. Vous oubliez tout et ne voyez que votre bébé, enfin là, contre vous, dans une bulle d’amour.
L’adrénaline, la force surhumaine
Le jour J, vous serez sûrement excitée, mais aussi très nerveuse. Vous savez que c’est pour aujourd’hui, votre cœur bat beaucoup plus vite, votre pression sanguine ressemble à une course automobile digne des 24 h du Mans, les pensées se bousculent dans votre tête, avez-vous pensé à tout, comment ça va se passer ? Bref… votre cerveau décrète l’état d’urgence !
Quand notre cerveau est dans cet état de stress, il déclenche différentes réponses auprès de notre organisme afin de nous aider à gérer la situation, notamment l’adrénaline. L’adrénaline c’est le super pouvoir de la femme enceinte. Cette hormone va vous permettre de gérer la douleur et de vous surpasser.
Si pour vous le sport est synonyme de « une fois dans l’année c’est suffisant » (et encore dans vos rêves les plus fous !), bizarrement, si un chien enragé vous poursuit, je suis prête à parier que vous allez courir comme jamais vous n’auriez pu imaginer en être capable. Merci l’adrénaline !
Pour l’accouchement, c’est la même chose, vous pensez en être incapable, mais votre corps va vous donner toutes les ressources nécessaires, et vous allez gérer la naissance de votre petit bout de chou comme un chef.
L’arme secrète, l’endorphine
Entre chaque contraction, votre corps vous envoie de l’endorphine. C’est l’hormone magique qui minimise les sensations de douleurs et vous aide à retrouver un état de calme. Cette hormone n’est pas miraculeuse, mais elle vous accompagne et vous soutient pendant toute la durée du travail.
Le saviez-vous : ce qui fait peur aux jeunes femmes enceintes, c’est l’idée d’une douleur intense et longue, et cette crainte est compréhensible. La durée de la souffrance est angoissante. Mais sachez qu’une contraction n’est pas active pendant des heures et des heures. Une contraction arrive petit à petit et repart également doucement. Elle ne dure qu’une minute ou deux et l’intensité n’est donc pas aussi forte tout au long de la contraction. Ensuite, une contraction est suivie d’un temps de repos, votre corps profite de ce moment pour se reposer et se ressourcer quelques minutes.
Les joies de la péridurale, un accouchement sans douleur
La seconde crainte de l’accouchement pour les femmes qui optent pour l’anesthésie par péridurale est la peur de ne pas recevoir à temps la fameuse piqûre magique.
Rassurez-vous, les cas d’un accouchement très rapide, surtout pour un premier enfant, sont plutôt rares. Voici quelques chiffres de la « La Dépêche » en février 2018 qui pourront vous rassurer. Sur 785 000 naissances en France, seulement 20 % des accouchements ont demandé une césarienne, ensuite, 82 % des femmes ont pu profiter de la péridurale.
Les 20 % restants n’ont pas pu bénéficier de l’anesthésie parce qu’elles sont arrivées trop tard à la maternité ?
Oui et non, une grande majorité de ces femmes a fait le choix courageux d’accoucher de façon naturelle, c’est-à-dire sans anesthésie. L’infime partie restante représente les femmes qui n’ont pas pu bénéficier de la péridurale malgré leur choix d’anesthésie au départ. En général, c’est plus facilement le cas pour la naissance d’un troisième enfant, même si dans l’absolue aucune règle n’est établie, chaque femme et chaque accouchement est unique.
« Vous oublierez la douleur dès l’instant où votre bébé sera contre vous »
Et bien pour une fois, vous pouvez faire confiance aux fameux « on dit ».
Grâce aux hormones, mais aussi aux émotions intenses qui vous submergent, lorsque vous attrapez dans vos bras pour la première fois votre bébé, que vous tenez enfin votre enfant contre vous, vous ne garder en mémoire que les émotions intenses, les anecdotes amusantes, la joie immense et l’amour démesuré que vous avez éprouvé pour ce petit être dès les premières secondes.
Ne vous inquiétez pas, vous allez assurer !
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